Dubaï (E.A.U) | Tall emblem structure in Za’abeel Park
Maître d'ouvrage
Thyssen Krupp Elevator
Maîtrise d'oeuvre
L’AgenceFrançaise | Lankry Architectes
Programme
Bâtiment emblématique de la ville de Dubaï
SHON
800 M²
Durée et phasage
Concours international 2009
Description
Comment construire une structure de grande hauteur à Dubaï ? Comment construire une nouvelle structure face aux icônes contemporaines que sont les Tours ? Comment construire une nouvelle Tour au lendemain de la crise ? Comment acclimater en Orient cet archétype d’un Occident mondialisé ?
Notre projet s’inscrit dans une réflexion sur la grande hauteur et sur la course à la performance qu’elle suppose. Le fantasme de la Tour, c’est toujours celui de la plus haute. De la Tour de Babel au Phare d’Alexandrie, de la Tour Eiffel à l’Empire State Building, des Tours Petronas à la Burj Dubaï, les Tours sont des exploits, des tours de force : « Yes we can », disent-elles.
Nous essayons également de penser la grande hauteur à Dubaï. De même que les Twin Towers ont symbolisé Manhattan au cinéma, de même que la Tour Eiffel est synonyme de Paris, nous imaginons une silhouette immédiatement reconnaissable, une figure qui s’inscrive dans le skyline de Dubaï et puisse en véhiculer l’identité. Ainsi, en associant tradition et architecture contemporaine, nous essayons de conjuguer « we can » avec « we are ». Mais le temps des excès est révolu. Aujourd’hui, la Tour n’est plus l’unique point de vue : la hauteur qu’elle avait en propre, elle la partageait avec l’avion et aujourd’hui avec Google Earth. Hier pour monter au ciel, on construisait une Tour, aujourd’hui on allume son écran. Les outils de vision se sont déplacé des techniques premières architectoniques aux techniques dernières électroniques. Mais les détracteurs de la Tour orgueilleuse, égocentrique et prétentieuse, celle qui crève le ciel dans lequel elle se dresse lui reprochent sa voracité en énergie. Pourtant, image emblématique de nombreuses capitales, la Tour fascine toujours : c’est aussi de l’énigme de cette fascination que traite notre projet.
En associant tradition et architecture contemporaine, nous essayons de conjuguer « we can » avec « we are ». Mais le temps des excès est révolu. Aujourd’hui, la Tour n’est plus l’unique point de vue : la hauteur qu’elle avait en propre, elle la partageait avec l’avion et aujourd’hui avec Google Earth. Hier pour monter au ciel, on construisait une Tour, aujourd’hui on allume son écran. Les outils de vision se sont déplacé des techniques premières architectoniques aux techniques dernières électroniques.