Paris 13 (75) | Tribunal de grande instance

Nous essayons, à travers ce projet, de participer à la réflexion sur la place de la justice, sur la façon dont nous percevons cette institution et sur son devenir. Nous imaginons une justice ouverte, accueillante, qui regarde sereinement les flux et reflux du monde contemporain. Notre projet se veut ouvert sur la ville, il tente de recoudre le tissu urbain. Nous esquissons un Palais de justice résolument contemporain au cœur d’un quartier en devenir. Ici aucune nostalgie mais la plus grande attention au voisinage. L’actualité nous montre une institution judiciaire en plein questionnement, notre proposition envisage sereinement son devenir, en concevant des espaces dédiés au programme actuel, adaptables à une multitude de configuration, actuelles ou à inventer.

Nous rêvons une institution ouverte, au fonctionnement compréhensible par tous. Nous recherchons une structure narrative du projet, nous éviterons cependant la formulation univoque d’une vérité figée d’une évidence trop vite proclamée. Ainsi, la salle des pas perdu est conçue comme le prolongement de l’espace public, vaste hall habité de sphères aux dimensions urbaines, les Salles d’Audiences. Emblématiques du programme, ces salles produisent une sensation d’équilibre complexe, instable, multiple qui se substitue à l’image de la balance qui marque l’inconscient collectif. Au cœur de l’édifice, entre ces sphères immergées dans la ville, le cheminement est libre. Le visiteur flâne déambule à sa guise, s’y perd …

Nous rêvons une institution ouverte, au fonctionnement compréhensible par tous. Nous recherchons une structure narrative du projet, nous éviterons cependant la formulation univoque d’une vérité figée d’une évidence trop vite proclamée.