Genève (Suisse) | Pavillon de la danse

GENEVE PAVILLON DE LA DANSE

Maître d'ouvrage

Ville de Genève (Suisse)

Maîtrise d'oeuvre

L’AgenceFrançaise | Lankry architectes - Architecte mandataire

Co-traitants

Alternative - BET acoustique

Programme

Salle de danse contemporaine

SHON

1 380 M²

Durée et phasage

Concours 2013

Coût travaux

8,1 M HT

Description

La ville de Genève veut édifier un Pavillon de la danse. Elle entend réaliser une structure temporaire à même de s’inscrire dans le contexte singulier de la place Charles Sturm. Ambitieux et volontaire dans sa programmation, le Pavillon est attendu comme léger, éphémère, pouvant se soustraire à l’espace public aussi vite qu’il y est apparu, sans laisser de trace …

Au regard de ces enjeux notre projet s’affirme sans équivoque, il ne se dérobe en aucun cas à sa vocation originelle de lieu du spectacle ni à sa condition première d’être monté et démonté, à l’infini. Il se présente comme un volume unitaire à l’écriture délicate. Sa structure, constituée de fines lames de bois recouvertes d’une membrane textile, en fait une véritable lanterne magique. Reposant en seulement quatre points, comme sur la pointe des pieds, il semble de passage. Ce projet est autant conçu comme un objet conceptuel que comme outil pleinement efficace. La croix en trois dimensions permet d’organiser l’ensemble des fonctions du programme autour du plateau de danse conçu comme le cœur du projet. La danse est bien la vocation première du pavillon … La simplicité du volume, sa compacité et la légèreté de l’enveloppe permettent de minimiser l’impact de l’édifice sur l’espace public. Le pavillon se glisse délicatement entre les arbres, comme posé là, à quelques pas de l’Eglise Russe. Les jours de représentation, un parvis incliné relie le pavillon au site et dessine une esplanade au croisement de l’Eglise et du Pavillon. Ce parvis est la porte du pavillon, elle se déplie et révèle gradins et escaliers les soirs de spectacle ou reste close les jours de relâche. L’ouverture du Pavillon et l’irruption des gradins dans l’espace public transforment la place les soirs de spectacles et orientent le balai des allées et venues. La Place Charles Sturm devient alors un lieu d’appel, de convergence. Le Pavillon de la danse est conçu comme un objet de désir, un objet secret qui palpite lors des représentations ou s’efface dans la journée. Provisoire par essence, il prétend ne laisser que la trace éphémère du spectacle dans nos mémoires …

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