Brétigny-Sur-Orge (91) | Résidence service

Bretigny-sur-Orge Résidence service

Maître d'ouvrage

Réside Études

Maîtrise d'oeuvre

L’AgenceFrançaise | Lankry architectes - Architecte mandataire

Co-traitants

Pacte ingénierie - BET TCE

Programme

Une résidence de 90 logements et services attenants

SDP

4 722 M²

Coût travaux

7,8 M HT

Description

Le projet est constitué de trois plots homogènes au-dessus de la vitrine du rez-de-chaussée. Ce niveau, très transparent, libère les constructions du sol et allège la silhouette de la résidence. Le dessin des façades est construit à partir d’une trame géométrique simple et rigoureuse où les panneaux pleins en bois massif et les châssis vitrés toute hauteur sont alternés selon un motif en damier. L’alternance entre chacun des étages vient encore accentuer le jeu des trames et des ouvertures et habille chacun des plots avec élégance. Les bâtiments sont sobres et réguliers. Le volume est sculpté suivant cet équilibre des vides et des pleins en alternance horizontale et verticale. Il se présente alors comme un ornement urbain au dessin soigné, sans effet de style, sans volonté d’en imposer.

Devant cette première façade, un filtre continu constitué de lames verticales de béton architectonique blanc donne de l’épaisseur au bâtiment. La perception de la résidence en devient plus riche, plus complexe. Le filtre accentue les séquences vides-pleins projetant ses ombres portées en arrière-plan. Les vibrations de la lumière, des ombres et des couleurs donnent une épaisseur poétique à l’ensemble. Les logements se développent à l’abri de cette vantelle verticale dont la trame produit un effet cinétique qui privatise les balcons. Les lames verticales sont autant de pièges à lumière qui protègent de l’ensoleillement direct et diffusent le jour vers les logements. Ces extensions ne sont pas conçues comme de simples brise-soleil, mais suivant les saisons, les moments de la journée, ils se comportent comme des porte-soleil, des filtre-soleil : l’enveloppe de béton blanc mat diffuse les rayons lumineux à la manière d’un réflecteur de cinéma, la lumière sur les plateaux est douce, indirecte.

Le volume est sculpté suivant cet équilibre des vides et des pleins en alternance horizontale et verticale. Il se présente alors comme un ornement urbain au dessin soigné, sans effet de style, sans volonté d’en imposer.

Partager sur les réseaux sociaux

Partager sur facebook
Facebook
Partager sur twitter
Twitter
Partager sur linkedin
LinkedIn